-
Uploaded on December 31, 2005 by talos.s
Je suis...
Las d'entendre
Las d'attendre
De comprendre,
Usé de tendre
Usé d'accepter
Usé d'écouter
Et de compatir,
Fatigué de subir
Fatigué d'aplanir
Et puis de choisir.
Déçu par ceux-ci
Leurs dires dénis,
Éloigné de ceux-là
Ne comprenant pas,
Ignoré des autres,
Proclamés apôtres
Dès la besace pleine.
Tant de paroles vaines...
Et ces béances ouvertes
Laissées par mes inertes...
Vous qui me manquez
Je vous laisse aller,
Car je ne manque plus qu'à elle.
Et rien n'est jamais éternel...
Talos
Puis l'oubli épuisé
Les laisse s'en aller
Car ils sont incapables
D'être à nouveau "aimables".
Alors pour ne pas faire
Souffrir encore l'enfer
Mieux vaut tirer le
Rideau des malheureux...
Chris
Je ne peux oublier,
Tout au long des années:
Ils sont là, si palpables
Et bien toujours aimables.
Aimés continûment
Ils voguent selon leurs coeurs.
De leurs caps impuissant
Je route selon mes heurs
Alors, bord à bord un jour
Un autre sans un retour,
Je voguerai sans regrets
Ni détours, un bout prêt...
Talos
3 commentaires -
Uploaded on December 10, 2005 by Schul Bernard
A l'automne de la vie, il arrive qu'on ressente en pensée la brise
printanière qui, parcourant les couloirs du temps, vient à nouveau
flotter sur ce lac.
Si l'on parvient mentalement à maintenir cet état, on se revoit alors
aux côtés de celui ou de celle qui, jadis, partageait nos émois.
Un instant, on voudrait enfourcher la bicyclette pour aller voir encore
plus loin; mais sagement à présent on s'abstient, par crainte que
l'idyllique vision, de ce fait, à jamais disparaisse.
Alors, on s'assied et on regarde en silence; et si la brise, par son
intensité, de nos yeux trop sensibles fait s'échapper des larmes, on
les laisse couler, car on sait désormais que c'est d'elles que sont
faites les eaux calmes de ce lac.
Bernard
3 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires