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Par frenchpoetry le 13 Janvier 2006 à 22:42
Uploaded on August 21, 2005 by Schul Bernard
Dans les bras de sa mère ainsi juchée,
Sa jambe pend mollement vers le sol.
Point n'est encore besoin de se hâter;
C'est en leur temps que viendront les cabrioles.
Pour l'heure, elle goûte l'innocent plaisir
D'observer, à l'abri de son piédestal,
Ceux qui, dans un bien étrange délire,
S'agitent au point, parfois, de se faire mal.
Plus tard, après avoir elle-même connu douleur,
Elle reproduira le même geste ancestral,
Celui de porter, serré contre son coeur,
L'enfant dont elle espèrera qu'il n'ait jamais trop mal.
Bernard
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Par frenchpoetry le 6 Janvier 2006 à 23:00
Uploaded on October 9, 2005 by talos.s
Tous les hommes sont l'Homme ; et pas plus que les cieux
Le droit n'a de rivages ;
Ma sombre liberté sent le poids monstrueux
De tous les esclavages.
Avec tout prisonnier je me sens enfermé ;
Ses chaînes sont les nôtres ;
Guerre aux rois! Délivrance! Un seul peuple opprimé
Opprime tous les autres.
Hugo
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Par frenchpoetry le 31 Décembre 2005 à 13:46
Uploaded on February 9, 2005 by Mikimba
"Sur chaque solitude
Une graine d`amour
Et sur chaque inquiétude
Un petit grain d`humour"
Thibault
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Par frenchpoetry le 23 Décembre 2005 à 21:58
Uploaded on November 27, 2005 by marinkel
La Mort des Amants
Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères,
Des divans profonds comme des tombeaux,
Et d'étranges fleurs sur des étagères,
Ecloses pour nous sous des cieux plus beaux.
Usant à l'envi leurs chaleurs dernières,
Nos deux coeurs seront deux vastes flambeaux,
Qui réfléchiront leurs doubles lumières
Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux.
Un soir fait de rose et de bleu mystique,
Nous échangerons un éclair unique,
Comme un long sanglot, tout chargé d'adieux;
Et plus tard un Ange, entr'ouvrant les portes,
Viendra ranimer, fidèle et joyeux,
Les miroirs ternis et les flammes mortes.
Charles Baudelaire
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Par frenchpoetry le 19 Décembre 2005 à 12:54
Uploaded on June 4, 2005 by !Esther
:
:
" - ... Vous pensez peu au futur, n'est-ce pas?
C'est le privilège de la jeunesse.
(...)
A quoi attachez-vous de l'importance?
A votre tranquilité, à votre indépendance?
(...)
- A rien, dis-je. Je ne pense guère, vous savez ..."
(Bonjour Tristesse - Françoise Sagan)
Jun/2005. Rio de Janeiro
*-*
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