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Uploaded on December 10, 2005 by Schul Bernard
A l'automne de la vie, il arrive qu'on ressente en pensée la brise
printanière qui, parcourant les couloirs du temps, vient à nouveau
flotter sur ce lac.
Si l'on parvient mentalement à maintenir cet état, on se revoit alors
aux côtés de celui ou de celle qui, jadis, partageait nos émois.
Un instant, on voudrait enfourcher la bicyclette pour aller voir encore
plus loin; mais sagement à présent on s'abstient, par crainte que
l'idyllique vision, de ce fait, à jamais disparaisse.
Alors, on s'assied et on regarde en silence; et si la brise, par son
intensité, de nos yeux trop sensibles fait s'échapper des larmes, on
les laisse couler, car on sait désormais que c'est d'elles que sont
faites les eaux calmes de ce lac.
Bernard
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Uploaded on January 6, 2006 by des bleus au coeur
Plage du Porge - Gironde - France
Les mouettes naissent des mouchoirs que l'on agite au départ du bateau.
The gulls are born from the handkerchiefs which one agitates at the sailing of the ship.
Ramon Gomez de la Serna
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Uploaded on April 3, 2005 by Mustafá
N'oubliez jamais de dire "s'il vous plaît" quand vous demandez une
pine, ou de répondre "merci", quand on vous la donne.
Pierre Louÿs
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Uploaded on December 15, 2005 by souveniranonyme
Je ne veux pas
De jolies choses
Je ne veux pas
De grandes choses
Juste des simples choses
Juste quelques roses
I do not want pretty things I do not want large Juste things of the simple Juste things some pinks
(souvenir)
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Uploaded on December 17, 2005 by *Nicolas
Cet homme étrange, dans un déshabillé orange
Qui arrête les passants, pour les vider de leur sang
Cet homme étrange, avec sa beauté qui dérange
Qui vous conduit vers un ailleurs, un monde pas forcement meilleur
Vous le suivez, vous le suivez,
La nuit vous en rêvez
Quittant les pavés maladroits, les routes qui ne vont pas tout droit
Il vous conduit dans un endroit, où ne règne que l'angle droit
Cet homme étrange, dans un déshabillé orange
Qui vous parle en "tant pour cent", sa banque c'est la banque du sang
Cet homme étrange, avec sa beauté qui dérange
Chaque fois qu'on voudrait lui parler, on n'sait pas où il faut aller
Vous le suivez, vous le suivez,
La nuit vous en rêvez
Quittant les pavés maladroits, les routes qui ne vont pas tout droit
Il vous conduit dans un endroit, où ne règne que l'angle droit
Quittant les pavés maladroits, les routes qui ne vont pas tout droit
Il vous conduit dans un endroit, où ne règne que l'angle droit
C'est l'homme orange...
Michel Jonasz
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