• Toréador, en garde!

    Uploaded on September 22, 2005 by Nex Ninek

    ...
    Tout d'un coup, on fait silence.
    Ah! que se passe-t-il?
    Plus de cris, c'est l'instant!
    Le taure s'élance
    en bondissant hors du Toril!
    Il s'élance! il entre, il frappe!
    Un cheval roule, entraînt un Picador.
    "Ah! bravo! Toro!" hurle la foule!
    Le taurau va, il vient,
    il vient et frappe encor!
    En secouant ses banderilles
    plein de fuerer, il court!
    Le cirque est plein de sang!
    On se sauve, on franchit les grilles!
    C'est ton tour maintemant!
    Allons! en garde! allons! allons! ah!
    Toréador, en garde! Toréador! Toréador!
    Et songe bien, oui, songe en combattant,
    qu'un œil noir te regarde
    et que l'amour t'attend!
    Toréador, l'amour, l'amour t'attend!
    ...

    ...
    Suddenly, there's utter silence,
    Ah, what is happening?
    No more shouts: this is the moment!
    The bull dashes out,
    rushing from the pen!
    He dashes out! He comes, he strikes!
    A horse falls, dragging down a Picador.
    "Ah, Bravo! Toro!" yells the crowed!
    The bull withdrawes, returns,
    and strikes again!
    Shaking his banderillas,
    full of fury, he charges!
    The ring is full of blood!
    All rush for safety, clamber over the gates
    It's his turn now!
    Allons! On guard! Allons, allons! Ah!
    Toreador, on guard! Toreador! Toreador!
    And remember, remember as you fight
    that dark eyes are watching you
    and that love awaits you!
    Toreador, love, love is waiting!
    ...

    (excerpt from Escamillo's aria from Bizet's Carmen)

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  • Sur le

    Uploaded on September 4, 2005 by Schul Bernard

    Entre les garde-corps du "Mercator",
    elle gravit les marches pour quelques pas encore.

    L'observateur qui, dans son ascension la suit,
    d'instinct compose, ajuste; ensuite appuie.

    Une fraction de seconde pour ce chasseur
    le récompense ainsi pour toutes ses heures.

    Tel est le lot du photographe,
    astreint au jeu du chronographe.

    Tel est le dessein de la photographie,
    capter le temps qui, sinon, fuit.

    Bernard

    Weblog : Photographies
    Gallerie : http://www.flickr.com/photos/schulbernard/
    Profil : http://www.flickr.com/people/schulbernard/


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  • The Rimbaud Session - Feeling
    Originally uploaded by Nyarlathotep_ St_Lazare_

    "Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
    Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
    Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds."
    (Arthur Rimbaud)

    "By the blue summer's evening, I will go in the paths,
    Prickled by the wheats, to trample down the fine grass :
    Dreamer, I will feel the freshness to my feet."
    (Arthur Rimbaud)

    Le blog : Haunter in the dark - my blog
    La Gallerie : http://www.flickr.com/photos/nya_rlathotep/
    Le profil : http://www.flickr.com/people/nya_rlathotep/

    A suivre...

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  • Au coeur de la nuit...
    originally upload by Colombes

    <! /> J'ai le souvenir d'une nuit,
    Une nuit de mon enfance
    Toute pareille à celle-ci,
    Une longue nuit de silence.

    Moi qui ne me souviens jamais
    Du passé qui m'importune,
    C'est drôle, j'ai gardé le secret
    De cette longue nuit sans lune.

    J'ai le souvenir d'une nuit,
    D'une nuit de mon enfance,
    Toute pareille à celle-ci,
    Une longue nuit de silence.

    Soudain, je me suis réveillée.
    Il y avait une présence.
    Soudain, je me suis réveillée
    Dans une demi somnolence.

    C'était au dehors. On parlait,
    A voix basse, comme un murmure,
    Comme un sanglot étouffé,
    Au dehors, j' en étais sûre.

    J' ai le souvenir d'une nuit,
    D'une nuit de mon enfance
    Toute pareille à celle-ci,
    Une longue nuit de silence.

    J'allais, à demi éveillée,
    Guidée par l'étrange murmure.
    J'allais, à demi éveillée,
    Suivant une allée obscure.

    Il y eut, je me le rapelle,
    Surgissant de l'allée obscure,
    Il y eut un bruissement d'ailes
    Là, tout contre ma figure.

    C'était au cœur de la nuit.
    C'était une forêt profonde.
    C'était là, comme cette nuit,
    Un bruit sourd venant d'outre-tombe.

    Qui es-tu pour me revenir ?
    Quel est donc le mal qui t'enchaîne ?
    Qui es-tu pour me revenir
    Et veux-tu que, vers toi, je vienne ?

    S' il le faut, j'irais encore
    Tant et tant de nuits profondes,
    Sans jamais revoir l'aurore,
    Sans jamais revoir le monde

    Pour qu'enfin tu puisses dormir,
    Pour qu'enfin ton cœur se repose,
    Que tu finisses de mourir
    Sous tes paupières déjà closes.

    J'ai le souvenir d'une nuit,
    Une nuit de mon enfance,
    Toute pareille à celle-ci
    Froide et lourde de silence...

    Barbara, 1967.

    Le blog : bah!
    La gallerie : http://www.flickr.com/photos/colombes/
    Le profil : http://www.flickr.com/people/colombes/

    A suivre...

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